Plaines du Deosaï
Habitués aux géants du Nord Pakistan, vous serez surpris pas ces vastes plaines aux airs Tibétains. C’est une belle alternative à la route qui traverse les gorges de l’Indus. A pied, à vélo, en auto stop, en ski ou en jeep cet itinéraire n’attend que vous, vertes prairies et marmottes au programme.
| Moustiques | ||
| C’est incroyable dans ces endroits couverts de neige 9 mois de l’année, comme ces insectes suceurs de sang sont agressifs. Ils doivent sentir qu’ils n’ont pas beaucoup de temps à vivre, et ce sont des hordes entières qui se jettent sur vous, surtout les jours sans vent. Ils ont même réussi à me piquer alors que je portais deux T-shirts ! Préparez vous à l’assaut. | ||
DIFFICULTE
Facile à modéré:
Le parcours est simple, il faut suivre la piste. Attention, il y a plusieurs parcours possibles, prendre une bonne carte et ne pas se planter !
Etre acclimaté, il est difficile de redescendre rapidement, le plateau est long et à plus de 4000 m.
ORGANISATION
A pied, à vélo: voir itinéraire.
A ski : c’est une destination qui devient à la mode, l’hiver, des groupes de randonneurs à ski se lancent dans cette traversée. Il y a plusieurs mètres de neige et 3 à 4 jours de ski entre l’entrée du parc et Chillim. Le parcours se fait habituellement dans le sens Skardu Astore.
En auto stop :
Prendre un véhicule jusqu’à Astore et y dormir, le lendemain matin se rendre à Chillim, il y a des guesthouses (300 rps/nuit), les habitants sont accueillants. On nous a confirmé qu’une jeep partait tôt le matin, renseignez vous et bonne chance.
Une fois à Chillim, remonter en direction du parc cet arrêtez vous à la billetterie, 500 m au dessus du village. Prenez votre ticket (250 rps). Toutes les voitures s’y arrêtent, même les passenger jeep, qui apparemment n’existent pas lorsque vous les cherchez !
En juillet août, il y a de nombreux véhicules, c’est une destination prisée des touristes Pakistanais. Il vous suffit d’attendre, préparez vous à participer aux frais, ne soyez pas plus de deux, les places sont souvent limités. L’idéal est de traverser en deux jours, avec une pause juste après le pont suspendu au camp du parc national.
Après la sortie du parc, la route descend vers le lac Satpara et Skardu. On peut planter une tente sur place, en 2007 ils étaient en train d’arranger une guesthouse. Même topo qu’à Chillim, arrêtez vous au niveau de la billetterie, il y a un check post, les voitures y stoppent.
En jeep special :
C’est très cher. Compter de 12000 à 16000 rps pour deux jours de route Gilgit Skardu. Il est possible de se rendre à Astore et de l’organiser pour 9000 – 13000 rps.
Négocier pour savoir si ce prix inclus le repas et logement du chauffeur. Il est d’usage de rajouter un tips de 300 à 500 rps.
Depuis Skardu il serait possible de prendre une passenger jusqu’à Chillim. Depuis le Hussaini Chowk, demander Deosaï Travel. Ca c’est pour la théorie !
Nous avons été bien incapable de trouver cette jeep. Entre les, il n’y en a pas, ou les elle part quand elle est pleine, mais pas en ce moment… voilà ce qui vous attend. Pour sûr vous aurez l’occasion de la croiser si vous êtes en plein milieu des plaines du Deosaï, et on vous dira, mais oui elle part du Hussaini Chowk tous les matins ! Armez vous de patience et essayez de trouver la bonne personne, n’oubliez pas que les gens font rapidement l’amalgame entre une passenger jeep pour locaux et une special jeep pour touristes.
Bonne chance...
MEILLEURE PERIODE ET RAVITAILLEMENT
Juillet – mi septembre.
Ravitaillement : Gilgit Skardu, à Astore et Chillim il n’y a pas grand-chose.
CARTE
Distance : 30 km
Temps de progression : 9 à 12 heures
Possibilité de faire Chillim – lac du Cheosar (il y fait super froid !), et le lendemain, lac du Cheosar, camp du parc national.
Après l’entrée du parc la route remonte en passant au milieu de villages. Marcher 15 km, jusqu'au au col du Chachor à 4250 m, juste après le magnifique lac du Cheosar. Les locaux n’aiment pas trop dormir à proximité, l’endroit serait baigné d’esprits maléfiques ! Loin de ces superstitions le paysage est grandiose.
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Distance : 20 km
Temps de progression : 5 à 7 heures
Possibilité de faire : camp du parc national - entrée du parc national, puis le lendemain entrée du parc national – lac de satpara, ou d’enchainer sur le Burji La (être accompagné d’un guide qui connaît bien l’itinéraire.
La piste remonte doucement le long de la rivière, accompagné tout le long du sifflement strident des marmottes. Après 10 km un pont permet de traverser le cours d’eau, la piste remonte en face, la sortie du parc n’est plus très loin. Encore 10 km, et c’est le check point, à ce niveau il y a une guesthouse en construction. Eau : La rivière, et de nombreuses source.
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Une belle alternative pour rejoindre les plaines du Déosaï depuis Skardu. Guide de 1000 à 1200 rps/jour. Porteurs, 300 rps par stage sans la nourriture, 350 avec la nourriture. Il y a de 5 à 6 stages. Si vous traversez le Déosaï, négocier le nombre de stages avec les porteurs. N’oubliez pas un wapasi (argent nécessaire aux porteurs pour rentrer chez eux), un peu plus conséquent, il y a beaucoup de route jusqu’à Skardu. Jour 1 : Jour 2 : Jour 3 :
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ATTENTION Les treks qui sont décris dans cette rubrique ont tous été parcourus par l'auteur, les itinéraires y sont détaillés journalièrement, des cartes et photos les accompagnent. En aucun cas ces fiches, ne remplaceront l'expérience d'un guide local, elles sont un complément et doivent être prises comme tel ! Ne partez surtout pas seul, sans avertir qui que ce soit ! Le tracé de certains sentiers peut changer d'une année sur l'autre, les glissements de terrains, coulées de boue étant suffisamment nombreux. |