Le col du Boisum est à plus de 4900 m, et le Chafchingol à 5150 m. L'ascension se fait rapidement, mieux vaut être acclimaté. Si le col du Boisum ne pose pas de problème particulier, le Chafchingol est technique, sans compter qu'il faut traverser plusieurs fois une rivière tumultueuse. Un seul franchissement est équipé, les autres ne le sont pas encore,  de l'eau jusqu'au bassin, des courants fort, le froid, c'est une expérience !
A la descente du col, deux options, la voie des rochers ou celle du glacier, la première est exposée mais beaucoup plus courte, la deuxième très raide et soumise aux avalanches. Ne pas tenter cet itinéraire après août, trop de risques d'avalanches.
 

 

Bakshish !

Arrivés à Koksil nous sommes allés nous présenter aux scouts, la police locale qui tolère les trekkeurs dans ce secteur. Nous comprenions assez l'Ourdou pour saisir que notre équipe était soumise à une taxe locale... Les policier leurs demandaient tout simplement 700 rps de Bakshish... ils ont refusé en disant simplement, on va aller attendre les bus sur la route.  Ca a l'air d'être une pratique courante dans le secteur. Le mieux serait de rester au niveau du chemin au fond du vallon, 1 heure avant Koksil et de se pointer le matin vers 10 heures, juste pour prendre le bus. Mettez les au courant si ils ne le sont pas déjà et voyez avec eux.

Les treks qui sont décris dans cette rubrique ont tous été parcourus par l'auteur, les itinéraires y sont détaillés journalièrement, des cartes et photos les accompagnent. En aucun cas ces fiches, ne remplaceront l'expérience d'un guide local, elles sont un complément et doivent être prises comme tel. Ne partez surtout pas seul, sans avertir qui que ce soit ! Le tracé de certains sentiers peut changer d'une année sur l'autre, les glissements de terrains, coulées de boue étant suffisamment nombreux.