Jour 1

Sumayar – Chumar Bakor

Cote de départ : 2100 m

Cote d’arrivée : 4400 m

- 20 m + 2300 m dont + 1150 en marchant

Distance: 26 km dont 14 possible en jeep

Temps de progression : 5 à 6 heures

 

Le chemin débute où la jeep s’arrête. Il serpente 30 mn sur la moraine latérale jusqu’à un camp où il est possible de dormir (de l’eau de source). La vue sur le glacier est spectaculaire, c’est une cascade de glace de plus de 500 m de dénivelé, des morceaux tombent sans arrêt et se fracassent de tous cotés.
Le chemin monte en lacets pour arriver jusqu’au niveau du haut du glacier. C’est d’un seul coup très raide, il faut monter en plein dans la falaise par un chemin aérien ! L’entrée de Chumar Bakor est marquée de deux cairns, la pente s’adoucie enfin, et longe la vallée en repartant vers l’aval. Encore 30 à 40 mn pour arriver jusqu’à Chumar Bakor, le village de mineurs. L’été ils sont 350 à extraire les aigues marines de la montagne. Vous aurez sûrement  l’occasion de visiter les mines.

 

Eau : Une source a Chumar bakor
Jour 2

Chumar Bakor - Hoper

Cote de départ : 4400 m

Cote d’arrivée : 2800 m

- 1900 m + 355 m

Distance: 16 km


Temps de progression : 8 à 10 heures

Jusqu’au col du Sulputur Nala 4750 m

-10 + 355

1h30 à 2h30

 

Sortir du village en remontant la vallée avec sur la droite le Diran dans toute sa majesté. La pente est régulière, après une bonne demie heure, le col est visible au loin sur la gauche. Il faut une heure pour le rejoindre, au Sulpultur Nala la vue est superbe sur les sommets environnants, en face le Lupgar Sar, la tour de Gulmit, derrière le Diran.

La première partie de la descente est dure, entre des rochers instables. 45 plus tard, traverser une langue de glace en passant sur la gauche, une chute vous ferait partir en luge sur plus de 100 m, prendre son temps, si vous avez des crampons, ils peuvent être utiles à cet endroit.  Attention aux chutes de pierres sur le cotés, les falaises sont instables, nous avons vu au moins 4 en descendant sur cette partie, et elles vont loin.
Juste après la langue de neige la pente s’adoucie légèrement. Au bout des constructions, sur un replas. A partir de ce point continuer au milieu sur 500 m, la pente reprend, et sur le coté gauche un vallon commence à se former, le traverser et passer coté gauche, un sentier est vaguement tracé dans la verdure.

Un nouveau décrochement révèle de vertes prairies ou paissent les yacks. A partir de là c’est plus agréable et le sentier est bien marqué. Descendre dans le fond du vallon, puis après 20 mn reprendre légèrement sur le flanc gauche, le chemin descend par paliers, jusqu’à un nouveau point de vue sur les hauteurs de Nagyr.  C’est a nouveau raide, viser les champs au bas du village perché sur la colline. Descendre en suivant les chemins qu’empruntent les brebis, c’est bien raide.

Arrivé en bas contourner la colline au village, et prendre le chemin principal qui descend pour franchir le cours d’eau principal de la vallée. C’est raide jusqu’au ruisseau, juste après une partie plate qui mène dans les hauteurs de Nagyr. Pénétrer dans la zone habitée en se décalant sur la droite, ne pas descendre tout droit sauf si vous voulez marcher jusqu’au bazar de Nagyr. Marcher 45 à 50 mn jusqu’à Hoper, de là de nombreuse jeeps jusqu’à Karimabad.

Dans la zone habitée les gamins peuvent être particulièrement chiants, et vont jusqu’à vous jeter des pierres. Vous trouverez toujours en chemin quelqu’un pour vous aider à vous en débarrasser, en lot de consolation on vous offrira sûrement abricots ou autres fruits de saison.

Eau : Chumar Bakor, en route vers le col. Dans le milieu de la descente.
 

Les treks qui sont décris dans cette rubrique ont tous été parcourus par l'auteur, les itinéraires y sont détaillés journalièrement, des cartes et photos les accompagnent. En aucun cas ces fiches, ne remplaceront l'expérience d'un guide local, elles sont un complément et doivent être prises comme tel. Ne partez surtout pas seul, sans avertir qui que ce soit ! Le tracé de certains sentiers peut changer d'une année sur l'autre, les glissements de terrains, coulées de boue étant suffisamment nombreux.