Itinéraire

Jour 1

Cote de départ : 2790 m

Cote d'arrivée : 3500m

Distance : 8 km

Temps de progression : 4 à 6 heures

 

Se levant aux aurores, vous aurez la possibilité de progresser à la fraîche. Suivez un chemin qui remonte doucement sur la rive droite de la rivière, étant destiné aux jeeps, qui, quand les pierriers le permettent (attention aux chutes de pierres), pourront vous éviter cette partie. Au bout d'une demi- heure, un pont permet de traverser la rivière de Boibar, au niveau d'un lieu sacré, voué au culte de « Sha Shams », marqué par quelques petits drapeaux. Continuant votre chemin, vous pourrez effectuer une petite pause devant les roches tachées de « sang » par les « Bilas » (mauvais esprits), et passer devant la vallée « Lalazar » (qui signifie « belle » en Perse).

Un nouveau pont vous permet de traverser en rive droite. Après une petite heure vous arrivez à Avgarch.
Vous y aurez tout à loisir de prendre le temps de découvrir ces habitants, et si vous êtes invités à boire le thé, la possibilité de découvrir cette architecture si particulière aux habitations Wakhis. Assis autour du foyer, admirez l'ouverture vers l'extérieur qui laisse passer un rayon de soleil presque divin, le tout cerné d'un plafond en quinconce traditionnel, façonné à la manière d'un nid d'aigle, d'où son nom : le «bird's nest ».
TEMOIGNAGE : Une explication nous a été donnée quelques jours plus tard par le guide du fort de Baltit. De par sa forme, il aurait une fonction antisismique.

Traversant le village sur le sentier qui reste carrossable, vous arrivez bientôt à un pont, le chemin se profile à l'horizontale de l'autre coté. Suivez le. Débouchant sur le flanc d'un petit plateau situé au dessus, vous avez là une vue magnifique, sur Avgarch, le Tupopdan, et le Jurjur Khun e Sar. Boibar n'est plus loin. A moins de 20 minutes, ces étendues aux cabanes abandonnées sur la rive droite sont l'emplacement du premier camp.

 

Eau : A Boibar, plusieurs sources viennent rejoindre la rivière principale, il suffit de la suivre un peu en amont.

 

Jour 2

Cote de depart : 3500 m

Cote d'arrivee : 4050 m

Distance : 6 km

Temps de progression : 4 à 5 heures

 

Rebroussez chemin sur 400 à 500 mètres et prenez sur la droite une des sentes vaguement tracées. Après un dénivelé très raide d'une centaine de mètres vous vous retrouvez sur une crête, le chemin redescend jusqu'au niveau du ruisseau, suivez le. Il y a des pierriers à traverser, donnant directement sur la rivière. Vous risquez de mettre les pieds dans l'eau ! Ce passage spartiate dure une bonne demie heure sur une distance inférieure à 1 km. Devenant à nouveau plus praticable, il vous mène rapidement à la source de Xunza Yuk (source de la reine), entourée de nombreux cyprès elle est l'endroit idéal pour se relaxer.

Après être remonté dans un minuscule vallon, prenez le chemin qui monte, continuez une vingtaine de minutes jusqu'à des habitation de bergers, c'est Pariyar (la plaine enchantée). De là entre les possibilités de chemins qui s'offrent à vous, optez pour ceux qui vous mènent vers la colline à droite de la rivière. A son pied une cuvette et quelques arbres, un sentier qui remonte est évident, prenez le. Si vous êtes fins observateurs, au deuxième tiers de la côte en serrant à gauche, coté rivière, un chemin évident vous évitera de passer par le col une centaine de mètres plus haut. Dans tous les cas vous verrez Maidun un peu plus loin, une étendue un peu plus exiguë que la veille mais restant très agréable. Installez vous autour des constructions sur l'espace de verdure.

 

Eau : Le camp est traversé par une source.

 

Jour 3

Cote de départ : 4050 m

Cote d'arrivée : 2790 m

Distance : 14 km

Temps de progression : 5 à 7 heures

Revenez jusqu'à Morkhund.

Les treks qui sont décris dans cette rubrique ont tous été parcourus par l'auteur, les itinéraires y sont détaillés journalièrement, des cartes et photos les accompagnent. En aucun cas ces fiches, ne remplaceront l'expérience d'un guide local, elles sont un complément et doivent être prises comme tel. Ne partez surtout pas seul, sans avertir qui que ce soit ! Le tracé de certains sentiers peut changer d'une année sur l'autre, les glissements de terrains, coulées de boue étant suffisamment nombreux.